De randos en périples, de projets en délires
De l’AG qui va naître dans cette morte saison
De ce que j’ai ressenti à ce que j’espère
Je n’en finirais pas d’écrire ma version,
Mon club
De Manosque et son soleil d’été qui courbe la Provence,
Des genêts de Graissessac aux brumes du col de la Machine,
A l’esprit de Jean-Marie Forestier qui a toute notre estime,
C’est ce goût du bonheur qui rend ma lèvre sèche,
Mon club
Cet air de liberté au delà des paysages,
Du canal du Midi à la Lure au beau sommet,
Non, aujourd’hui je n’usurperai plus son prestige :
Il répond toujours au nom de Claude Pasquet,
Mon club
A notre vieil Henri qui plombe le graphique,
Du courageux Jean-Guy qui étale les statistiques,
A Yvan et André qui ont besoin de roues stabilisatrices,
C’est bien une AG qui se veut protectrice,
Mon club
Jo tient l’assemblée de sa timide parole.
Il présente Madame la Déléguée aux sports de la commune
Et craint qu’avec le départ de Claude, l’association ne succombe.
Mais il faut dire que l’artiste laisse une belle structure,
Mon club
Des voix se multiplient à n’en plus faire qu’une :
Celle de Claude Cauwet qui présente aux membres le pactole,
Celles qui ont la phobie que les sorties dominicales ne dérivent,
Celles qui encouragent l’ami Jean-Guy et notre Maryse chérie,
Mon club
Que l’on oublie la fédé dans ce qu’elle regorge,
Que mon rêve s’évanouisse pour une identité plus sportive,
Dans ce cercle qui se forme, aurai-je toujours ma place ?
Mon club
Une étoile laisse apparaître Noëlla, la mienne,
Au milieu de ces cyclos, c’est elle qui a le mérite
Au fardeau des sacoches, elle avance,
De découvrir la France sur sa petite reine
Elle a cette passion et c’est là ma chance,
Mon club
Entre vos mains, vous serrez ce club fragile,
Des lèvres d’Yves Trouche une aide se glisse,
Dans un bel esprit pour continuer l’aventure,
De 1975 à ses trente trois chandelles,
Notre club.
Pierre